La Romieu/Montréal du Gers : 33 km
JM est réveillé à 4h30 car il entend Kiki se lever, le réveil a déjà sonné ? Et bien non, Kiki une nouvelle fois est malade. Mais courageuse, elle décide de partir tout de mêm après le petit déjeuner.
Souhaitant prendre des médicaments sans réveiller les pèlerins qui dorment, elle prend son sac et va dans la salle du petit déjeuner. Dans cette salle, elle voit un interrupteur électrique et l’actionne. Outre allumer la salle, l’éclairage s’allume dans les dortoirs. L’un des pèlerins se lève furieux et passe sa rage sur Kiki. Un autre rit de cet allumage non souhaité.
Après le petit déjeuner et une bonne discussion sur l’histoire du couvent, de La Romieu et de la région, nous partons sur le Chemin. Il est 6h40 et il fait toujours nuit.
Peu à peu le jour se lève et nous commençons à découvrir les vignes d’Armagnac.
La campagne est toujours très vallonnée, mais il y a un manque d’eau depuis le départ, la terre est craquelée et les réserves d’eau sont vides.
Nous marchons et JM distrait par une poule stylisée, rate l’embranchement et nous partons par la variante vers Lectoure. Mais nous comprenons vite notre erreur et reprenons le bon chemin.
Nous arrivons à Condom où nous nous arrêtons pour que Kiki reprenne des forces autour d’un second petit déjeuner. 1h d’arrêt, nous visitons l’église et découvrons les statues des 4 mousquetaires qui sont Athos, Portos, Aramis et bien sûr d’Artagnan.
Nous reprenons notre marche et découvrons dans un fossé un petit ours en peluche avec un petit blouson de cuir et des lunettes de motard. Ne voulant le laisser plus longtemps seul, Kiki l’adopte et le nomme Harley (Davidson), voilà une bonne action en cet été ou les animaux sont abandonnés le long des routes.
Le Gers est le département où il y a le moins d’habitants au km2 et où il n’y a pas un mètre d’autoroute. Effectivement, nous ne voyons personne, même pas dans les champs. Nous nous arrêtons à la Chapelle de Routges pour prendre de l’eau et voyons qu’il y a encore beaucoup de place dans le Cimetière, normal u le nombre d’habitants. Comme dit Kiki, « ici, tu ne laisses pas tes clefs aux voisins quand tu n’es pas là, car les maisons sont trop éloignées ».
Nous parlons tous les 2 de cette désertification et voyons avec surprise au loin un groupe de 5 marcheurs, enfin des êtres humains. Ce ne sont même pas des locaux mais des touristes étrangers.
Nous marchons, il fait un peu moins chaud mais c’est tout de même étouffant.
Nous arrivons à Montréal du Gers et découvrons un joli village avec sa place possédant des arcades.
Après avoir descendu un grand escalier, nous arrivons à l’hôtel, oh surprise, nous nous regardons en nous demandant si nous ne nous sommes pas trompés d’adresse et non, c’est la bonne. Nous rentrons par le bar, accueillis par un vieux chien, Kiki s’assoie sur un divan plein de poils, il y a un monticule de vieux journaux, nous sommes inquiets.
Nous montons dans notre chambre, vieillotte, mais très propre tout comme les sanitaires. Nous nous disons que nous devrions rester quelques jours pour nettoyer les extérieurs ainsi que le bar pour redonner un bon aspect à cet hôtel. Mais le chemin nous appelle.
Très bon repas avec de la soupe très complète (JM se ressert), un buffet de hors d’œuvre, des cuisses de canard accompagnées de purée maison, buffet de fromage et desserts. Quant à Kiki elle reste prudente car sur 4 jours de marche 2 jours malade.
Nous sommes une dizaine de pèlerins à dîner dont 2 alsaciens nous racontant des histoires vécues sur le chemin. Il y aussi 2 pèlerines allemandes qui nous disent ne pas être bien accueillies dans la région en particulier par les vieilles personnes (toujours en cause cette guerre).
Très bonne prestation. Pas de réseau pour le portable.
Nous avons parcouru 33km
Relais Saint Jacques 32250 Montréal du Gers 05 62 29 43 07
Demi-pension 28.90euros
Cliquez ici pour l’étape suivante : Montréal du Gers/Manciet
Lectoure/La Romieu : 19 km — Montréal du Gers/Manciet : 27 km
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